Au cœur de nos actions
Notre approche de la prévention, largement inspirée de l’Education Populaire et des démarches collaboratives, participatives, accompagne la personne dans l’expression sincère de ses besoins, et l’encourage à trouver des pistes de transformation adaptées à sa situation de vie.
Se retrouver autour d’une problématique de vie, se ressourcer, faire émerger de nouvelles perspectives … Autant de leviers pour cheminer vers plus de soi, en lien avec les autres, avec sincérité et pragmatisme, pour gagner en confiance et retrouver du sens et la capacité à se projeter.
nos engagements
Questionner l’impensable, c’est entrer en dissidence.
Nous accompagnons des personnes,
des groupes, des collectifs (partenaires de l’action sociale et de la prévention, pairs) vers l’émergence d’évidences, qui en prise avec la complexité, les injonctions sociales et institutionnelles, peinent à se mettre à jour.
Questionner l’impensable, c’est entrer en dissidence, dans ces espaces sociaux (maladie, vieillesse, dépendance, perte d’emploi) où la posture de super-héros s’effrite, cette posture que nous sommes priés d’endosser au nom de l’autonomie… Autant de leurres, alors que ce sont l’interdépendance et l’entraide qui sont le socle humain pour faire société. Tout autant que le besoin irrépressible d’appartenance, de faire communauté, au-delà du mythe de l’autonomie qui promeut l’individualité, le mérite, la réussite personnelle.
La notion de processus et de facilitateur : tout changement s’inscrit dans un processus, qui a sa dynamique propre, est agissant par lui-même. Nos interventions en tant que facilitateur ont juste vocation à soutenir ce processus pour renforcer la personne (ou le collectif) dans sa capacité à oser être auteur et acteur de ses choix, de sa raison d’être, donc de son projet.
Nous nous mettons à l’ouvrage pour créer une dynamique, elle-même porteuse d’un mouvement, lui-même facteur d’agilité pour gagner en confiance, en puissance d’agir, dans une tension (au sens de « tendre vers ») pour retrouver du sens, du désir, de l’engagement, une capacité à se projeter.
Avec une vision positive de la transition, en ce que les situations de rupture, au-delà du deuil, engagent des choix… La notion de crise renvoie au tamis, au tri… renoncer, accepter, prendre ce risque, pour accueillir ce qui advient.
Et surtout une grande tendresse pour les « anti-héros », les vulnérabilités, les failles, les doutes, les élans de toute personne concernée par une transition de vie.
Une pédagogie active
Une approche pédagogique résolument sensible et ludique pour favoriser l’implication des personnes dans un cadre bienveillant, sans jugement, encourageant la confiance et le renforcement de l’estime de soi.
Une animation en mode « coaching » pour être au plus près de la personne et la soutenir dans l’intégration de nouvelles pratiques en fonction de ses besoins et de son environnement de vie.
Ce qui nous anime :
nos fondements et nos valeurs
Nous considérons que les changements, les situations de transition
les périodes de ruptures sont aussi une opportunité d’évolution, de prévention et de cohésion pour la personne et son environnement (face à l’emploi, à la vie de famille, …).
Nous privilégions une approche globale de la personne.
« La santé est le bien-être physique, psychique et social » selon la définition de la santé par l’OMS.
Nous accompagnons ainsi la personne dans la prise de conscience de ses ressources et l’identification de ses besoins sur ces 3 dimensions :
Psychique : la réflexion sur le projet (projet professionnel ou projet de vie, selon le public) est au cœur du processus. La personne est soutenue pour faire émerger son désir, lui donner une perspective ancrée dans le champ social : formation, métier, activités personnelles, dans une recherche de sens et d’équilibre de vie. Parallèlement, la personne explore différentes techniques d’expression et de créativité, elle active un travail de restauration de son image, de son estime et de confiance en elle.
Social : la personne est accompagnée pour envisager la place qu’elle désire occuper dans l’espace social et citoyen : en précisant son identité sociale et/ou professionnelle, elle définit ce à quoi elle veut contribuer, elle devient auteur et acteur et s’inscrit dans un lien social pérenne.
Physique : la pratique des arts internes soutient la personne dans sa démarche, pour lui permettre d’identifier ses ressources corporelles, se les approprier dans un travail d’ancrage et de présence. Par ailleurs, nos intervenants s’inscrivent dans une démarche de prévention et d’équilibre de vie : gestion du stress, alimentation, sommeil…
Ainsi, la personne fait émerger ce qui lui est singulier : elle est confortée dans son identité personnelle (conscience et représentation de soi) et sociale, elle se met en mouvement, s’affirme et s’engage dans la société, dans ses relations avec les autres, et avec elle-même.
des rencontres, des partages, nos sources d’inspiration
La question de l’utilité sociale au cœur de nos actions
« La souffrance n’est pas uniquement définie par la douleur physique, ni même par la douleur mentale, mais par la diminution, voir la destruction, de la capacité d’agir, de pouvoir faire, ressentie comme une atteinte à l’intégrité de soi. »
Paul Ricœur
Les Tisserands
« Je suis, tu es, vous êtes, nous sommes Tisserands », c’est-à-dire de ceux qui ouvrent aujourd’hui à réparer tel ou tel pièce du grand tissu déchiré du monde humain : fractures sociales, conflits religieux, guerres économiques, divorce entre l’homme et la nature, etc ».
Abdennour Bidar met à l’honneur et « relie tous ces relieurs » qui réparent et construisent le monde de demain.
La notion de propagande positive
Pour contourner ce qui pourrait nous donner l’impression d’une impasse, et ainsi s’affranchir pour penser l’impensable (vieillir, perte d’autonomie…).