Notre inspiration : faire confiance aux processus d’émergence

Notre inspiration : faire confiance aux processus d’émergence

Nous pensons et co-construisons nos actions de prévention en s’inspirant des outils de l’Education populaire, afin de renforcer le pouvoir d’agir des publics auprès de qui nous intervenons.

Ces personnes, concernées par une crise psychosociale, ont un enjeu individuel et collectif en termes de reconnaissance :

: Se reconnaître en tant que personne impactée par une crise psychosociale (reconnaissance de ses propres besoins).

: Être reconnue en tant que personne impactée par une crise psychosociale (et notamment l’enjeu de reconnaissance sociale).

: Se reconnaître mutuellement dans la relation (avec ses proches).

: Reconnaître les acteurs du territoire comme ressources pouvant répondre à ses propres besoins.

Afin de soutenir ces personnes, nous créons des conditions d’expression, d’émergence, en inscrivant l’action dans le temps et la durée, afin de mettre en œuvre un processus de changement social.

Nous sollicitons les personnes dans une approche participative et collaborative : elles s’expriment depuis leur expérience de vie, les situations qu’elles traversent au quotidien pour elles-mêmes, et dans la relation avec leurs proches, afin de faire émerger leurs besoins. A partir de cette expression, nous pouvons les accompagner pour se relier à eux : c’est à partir du moment où la personne a reconnu ses propres besoins qu’elle peut être auteur et acteur de sa transformation sociale.

Cette dynamique individuelle est d’autant plus impactante que la personne est confortée dans son appartenance à une expérience sociale singulière qui fait communauté (en réponse au besoin d’appartenance), qui produit des communs (en réponse au besoin de contribuer).

Cette production de communs est susceptible de déboucher sur des solutions innovantes qui soient significatives pour chacun des contributeurs, donc facteur d’adhésion et de pouvoir d’agir.

Ainsi, nos actions de prévention ont pour vocation de mettre en mouvement un processus qui s’articule ainsi :

: Faire exister une communauté d’appartenance sur une problématique sociale

: Accompagner les personnes dans l’expression de leurs besoins

: Mobiliser les partenaires du territoire.

Ce processus d’émergence génère de lui-même de l’engagement, selon le présupposé qu’un groupe / une personne s’engage et se mobilise d’autant plus sur une problématique qu’il/elle a lui/elle-même définie.

Ces actions peuvent s’envisager auprès :

: des séniors d’un territoire, sur une problématique de prévention,

: des acteurs de prévention d’un territoire qui souhaitent prendre un temps pour penser leurs pratiques de prévention auprès des séniors,

: et pourquoi pas… une rencontre des deux publics, dans le cadre d’un dispositif déployé pour créer du commun, de l’engagement, et transformer ensemble le regard de la société sur les séniors et leur fonction dans la société.

On en parle ?

Emma Ould Aoudia https://tramedevie.net/contact/

Clown & Présence…. ou Clown & Ombre ?

Clown & Présence…. ou Clown & Ombre ?

Le clown n’œuvre pas sans la lumière, du soleil ou du projecteur. Il est là pour être vu. Habillé et nu. Qu’importe le costume qu’il endosse, il est dans la nudité d’une présence solitaire. Il est. Seul. Même s’il est avec un autre ! Et avec son ombre. Elle ne le quitte jamais…là où il va, elle y est… Il peut en jouer, la chasser, l’embrasser, en rire, s’en moquer…elle est…indéfectible, collante, rampante….Elle est ce qu’il ne veut pas être, ou ce qu’il voudrait être, et qui sans cesse s’impose à lui…

Ce qu’il ressent, elle le ressent…. ce qu’elle ressent, le public le ressent…car les ombres parlent sans rien dire, bougent sans intention propre….

On pourrait croire qu’un clown est lourd de son fardeau, de sa joie, de sa peine… non le clown est lourd du fardeau, de la joie, de la peine qu’il y a dans son ombre… c’est sa besace, sa boite à secrets, ses tiroirs sans fonds…..

Le clown est inséparable de son ombre extérieure et son ombre est inséparable de ses mystères intérieurs. Qu’il soit couvert de paillettes ou de hardes chiffonnées, son ombre est toujours noire et…vide…, vide et remplie de son « in-conscient » et c’est peut-être ce vide noire et inconscient qui « agit » qui « l’agit », le mouvemente, le chahute, le dilate….Allez donc savoir, qui de l’ombre ou du personnage agit l’autre.

Il vous sera proposer de ne pas fuir cette ombre, de l’attendre pied à pied, nez à nez…..

Elle voudra se défiler, vous défier, vous dévier…elle a plus d’un tour dans son sac…Vous pourrez vous y perdre…Mais vous pouvez aussi y trouver ce que vous ne cherchiez plus ou pas…

Stage du 24 au 29 juillet 2021, à Romans sur Isère (Drôme), ouvert à tous, débutants, moins débutants, plus confirmés ; plus d’infos ? c’est par là !

« Si chaque jour tombe dans chaque nuit il existe un puits où la clarté se trouve enclose. Il faut s’asseoir sur la margelle du puits de l’ombre pour y pêcher avec patience la lumière qui s’y perdit. » Pablo Néruda